Le but de l’étude est d’évaluer la réponse génique à l’hypoxie, in vitro, en condition de température normale ou en hypothermie. Pour cela, le travail commencera par l’établissement d’un modèle d’induction de l’hypoxie dans des neurones issus de cellules souches pluripotentes induites (iPS, voir paragraphe suivant). Un modèle de protection par faible hypothermie sera ensuite mis au point.
L’objectif secondaire est l’identification, in vivo, des paramètres neurophysiologiques d’hypoxie et d’hypothermie.
Les cellules souches pluripotentes induites humaines, appelées iPS, sont depuis leur découverte en 2007 un outil révolutionnaire pour étudier des maladies du cerveau et de la moelle épinière chez l’homme. En effet, à partir d’une biopsie de peau mise en culture, il est aujourd’hui possible de reprogrammer les fibroblastes issus de la biopsie et de générer des cellules iPS. Ces iPS étant pluripotentes, elles peuvent ensuite être différenciées en tout type de cellules de l’organisme, y compris les neurones impossibles à prélever chez l’homme.
Une fois validés, les neurones issus d’iPS seront soumis à une limitation d’oxygène, à température normale et basse. Une analyse dynamique des relations fonctionnelles des réseaux moléculaires sera réalisée ainsi que des études physiologiques pour vérifier la fonctionnalité de ces réseaux.