La grande absente des programmes de recherche
Longtemps mal définie, la paralysie cérébrale souffre encore aujourd’hui d’une méconnaissance disproportionnée par rapport au nombre de personnes concernées, autant auprès du grand public qu’auprès du corps médical et scientifique.
De ce fait, et parce que cette pathologie est à la croisée de disciplines très variées (de la neuropédiatrie à la robotique en passant par l’imagerie cérébrale et la biologie cellulaire), la recherche sur la paralysie cérébrale est encore trop absente des grands programmes de recherche. C’est ce manque - et ce retard par rapport à d’autres pathologies - que la Fondation Paralysie Cérébrale a pour vocation de rattraper.
Des progrès, mais encore insuffisants
Depuis sa création en 2005, la Fondation Paralysie Cérébrale (ex-Fondation Motrice) a mené chaque année des appels à projets, et soutenu plus de 78 travaux de recherche. Ce travail a permis d’accompagner ou d’accélérer des avancées importantes dans des champs aussi divers que les neurosciences, l’imagerie médicale, la biologie moléculaire ou cellulaire, la neuropédiatrie ou la rééducation. Mais c’est encore trop peu, et pour que ce travail de recherche continue de se traduire en progrès concrets dans la vie des personnes concernées, cet effort doit être soutenu et amplifié.