Ces lésions provoquent un ensemble de troubles du mouvement ou de la posture, souvent accompagnés de difficultés cognitives ou sensorielles, qui durent toute la vie.
« Paralysie cérébrale », ou « cerebral palsy » en anglais, est le terme utilisé internationalement pour désigner cet ensemble de troubles. Il regroupe l’infirmité motrice cérébrale (ou IMC), terme très répandu en France, et le polyhandicap :
Chaque personne touchée, suivant la localisation, l’étendue et la sévérité des lésions cérébrales, va présenter des symptômes particuliers de handicap moteur ainsi que des handicaps associés. C’est cette hétérogénéité des troubles, en particulier, qui rend la paralysie cérébrale difficile à définir et étudier.
Certains enfants ne présenteront qu’un handicap moteur isolé, sans aucun trouble cognitif. D’autres associeront un ou plusieurs troubles cognitifs à leur handicap moteur. Certains vont marcher, avec une « simple » boîterie, tandis que d’autres, quadriplégiques, seront totalement dépendants pour tous les actes de la vie quotidienne. Entre ces deux extrêmes, tous les états intermédiaires sont possibles.
Les causes de la paralysie cérébrale sont multiples, et inexpliquées dans 40 % des cas.
Il s’agit souvent d’un enchaînement d’événements survenant avant, pendant ou après la naissance qui vont causer une lésion dans le cerveau de l’enfant encore en développement.
Parmi ces événements, on peut citer les complications d’un accouchement difficile, l’accident vasculaire cérébral néonatal, mais aussi une infection ou une maladie pendant la grossesse (comme la rubéole, la toxoplasmose ou les effets secondaires de certains médicaments) ou les premiers mois de l’enfant (une méningite par exemple, mais aussi les conséquences de traumatismes dus à de mauvais traitements).
Ces événements vont causer une diminution voire un arrêt de l’apport de sang ou d’oxygène dans certaines parties du cerveau (on parle d’anoxie-ischémie), ou une hémorragie cérébrale, à l’origine de lésions cérébrales.
Ces lésions sont irréversibles, et vont causer les différents troubles moteurs, sensoriels ou cognitifs dont souffrent les personnes atteintes tout au long de leur vie.
La prématurité ainsi que le petit poids de naissance sont des causes importantes.
La naissance prématurée (entre 6 et 8 mois de grossesse) expose en effet l’enfant à un risque d’hémorragie cérébrale.
Le risque est d’autant plus grand que le poids est petit (moins de 1500 g) et la naissance prématurée (moins de 31 semaines).
"Lucie a 12 ans. Née grande prématurée à 28 semaines, elle est atteinte de paralysie cérébrale..."
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