Financement en 2008
- La paralysie cérébrale est l’une des séquelles fréquentes de la grande prématurité. Les enfants grands prématurés sont aussi ceux qui demandent le plus d’interventions thérapeutiques en période néonatale, la plupart nécessitant une analgésie ou une anesthésie. Le mode d’action des agents anesthésiques passe obligatoirement par une perturbation de la communication cellulaire cérébrale.
- Ce projet visait à évaluer le rapport « bénéfice/risque » de plusieurs types d’anesthésiques couramment utilisés en pédiatrie sur le cerveau immature de souriceaux : le midazolam (benzodiazépine) et le thiopental (barbiturique).
- Les travaux menés ont montré un effet dual du midazolam et du thiopental sur le néocortex immature. En particulier, ils ont une action pro-apoptotique (entraînant la mort cellulaire) sur les microvaisseaux du cortex immature des souriceaux. Ces résultats laissent à penser que des essais cliniques prospectifs devraient être réalisés afin d’évaluer l’effet de ces drogues sur le cerveau en développement à l’échelle humaine.